Bienvenue dans ma nouvelle mini-série sur La Réunion ! Un concentré d’histoires, d’anecdotes et d’astuces pour que, toi aussi, demain tu voyages.
Il y a trois ans, je partais seule vivre sur l’île de La Réunion.
Je n’y étais jamais allée, je n’y connaissais personne et je pensais partir pour environ six mois… Finalement, j’y suis restée deux ans.
Trois ans après, il n’y a pas un jour où je n’y pense pas : je suis vraiment reconnaissante de cette expérience, et j’aimerais vous la partager. Peut-être que ça donnera envie à d’autres personnes de se lancer, ou de réaliser des rêves encore plus fous. C’est ce que je vous souhaite en tout cas.
Dans ce chapitre, je vais revenir sur les raisons de mon départ, et surtout comment j’ai préparé ce grand voyage, ce qui me permettra de vous donner quelques astuces !
Pourquoi partir à La Réunion ?
A 22 ans, la petite vie idéale que je menais à Lille a été complètement bousculée, quand j’ai choisi de faire passer une opportunité professionnelle avant tout le reste. C’est là que je me suis retrouvée à Paris… J’ai détesté.
Mais c’est aussi là que j’ai commencé à voyager : grâce à mes RTT, je faisais des longs week-ends en France seule, ou à l’étranger. J’ai commencé à prendre le goût de la liberté, des découvertes, et j’ai aussi appris à sortir de ma zone de confort.
Et c’est un an avant le grand départ, que j’ai eu LA révélation.
J’étais au travail, en train de faire un benchmark sur les sites internet départementaux. Et là, je suis tombée sur le site de La Réunion. La révélation, j’vous dis !
Honnêtement, La Réunion, j’en avais à peine entendu parler jusqu’ici, et je n’y connaissais pas grand-chose. S’en sont suivis des jours, des semaines, des mois de recherche, de documentation, à correspondre avec les locaux pour leur poser mes questions… Un long travail qui m’a permis de confirmer ce que j’avais senti depuis le début : « Oui, j’ai envie de découvrir La Réunion. Je n’ai qu’une vie, et pour la première fois, j’aimerais juste penser à moi et à mes envies. Je vais y arriver. »
A ma grande surprise, mes proches ont plutôt bien accepté l’idée : en même temps, je n’avais que ce mot à la bouche depuis des mois, ils savaient que ça finirait par arriver. Le fait d’avoir passé du temps à préparer ce grand départ permettait aussi de les rassurer.
Préparatifs de voyage
Réserver son billet d’avion pour partir à La Réunion
Pour un vol long-courrier, il est recommandé de s’y prendre le plus possible à l’avance.
J’ai réservé mon vol-aller 5 mois avant. Ca faisait en réalité plusieurs mois que j’avais activé l’alerte Skyscanner – qui est un comparateur de vols – qui me permettait de suivre chaque semaine l’évolution du prix du billet et de sa moyenne.
J’ai réservé directement sur le site de la compagnie dont les billets valaient le plus le coup : c’était French Bee, il s’agissait d’une compagnie low-cost, mais il faut avouer que pour un long-courrier, celle-ci n’avait en réalité rien à voir niveau confort avec celles que j’avais pu tester pour des vols de 2-3h max. Le repas était super, il y avait de la place, des écrans, des films…
Comment j’ai payé mon billet ? Grâce au covoiturage, à la colocation, mais aussi à Vinted, j’ai réussi à économiser pas mal, même en étant à Paris.
Comment trouver du travail à La Réunion
On aura l’occasion d’en reparler, mais quelques heures après mon arrivée à La Réunion, j’étais déjà au bureau en train de travailler en agence ! J’ai eu l’opportunité de trouver un travail avant de partir, et ça, c’était plutôt rassurant : vive la visio et Indeed pour le coup. Après, ce n’est pas toujours parfait, puisque j’ai changé de travail au bout d’un mois.
Trouver un logement à La Réunion
Depuis plusieurs mois, je suivais les groupes locaux sur Facebook, dont des groupes de location et de colocation. Pour moi qui partais toute seule, il était indispensable d’être en colocation pour pouvoir créer du lien.
Après qu’on m’ait posé 2-3 lapins pour les visios entre colocs et futurs colocs (c’est pas sympa les gars), je me suis retrouvée au téléphone avec un métropolitain qui arrivait avec ses copains une semaine avant moi à La Réunion. Ils avaient trouvé une maison sur Le Bon Coin et il restait une chambre à louer. Le courant est passé aussitôt, j’ai fait le virement de la caution au propriétaire sans même avoir échangé avec lui (oui l’aspect légal on en reparlera, ou pas) et je n’avais plus qu’à attendre de rentrer dans ce logement de fou.
A noter, qu’après Paris, ce fut la claque : villa avec piscine, charges comprises, jardinier, pisciniste, vue sur la mer… pour un petit loyer ! Là je commençais vraiment à réaliser.
Astuces pour faire ses valises
J’ai (essayé) de mettre ma vie dans deux valises et un sac de randonnée : c’est là qu’on se rend compte qu’on accumule vraiment trop ! Quand la première valise débordait alors qu’il me restait 90% à mettre, j’ai compris qu’il fallait que je me détende un peu.
J’ai alors commencé à faire plusieurs piles, dont une à prendre absolument, et une à prendre s’il me restait de la place (autant vous dire que celle-ci est retournée dans l’armoire chez ma mère).
Certains locaux m’avaient recommandée de prendre des produits d’hygiène car ils étaient beaucoup plus chers sur place : c’est vrai, mais si c’était à refaire, je n’en aurais pas pris autant, parce que même si je les avais transvasés dans des contenants moins lourds, (les astuces iiiici), je n’avais le droit qu’à 23 kilos, et ça a vraiment alourdi les bagages. Dites-vous aussi, que pendant des semaines, je n’ai pas réussi à choisir les bottines que je devais prendre : alors qu’ensuite, j’ai passé ma vie en tongs. C’est drôle quand on y repense.
Gérer l’administratif avant de partir
J’ai eu la chance de pouvoir garder mon adresse principale en métropole, chez ma mère.
Et ce qui est plutôt bien pour un premier grand départ, c’est que La Réunion est française : je n’avais pas à modifier ma sécurité sociale, mon compte en banque… il fallait seulement que je prenne un numéro de téléphone local. Et, on ne va pas se mentir non plus, mais à cette époque, j’avais besoin de tourner de nombreuses pages, et en fait, changer de numéro de téléphone et effacer tous ses anciens contacts, ça a un petit côté symbolique.
Un coup de fil à mon assurance habituelle pour assurer mon nouveau logement, et franchement niveau administratif, on a vu pire !
Louer une voiture à La Réunion
Il faut savoir qu’il est vraiment compliqué de se déplacer sur l’île sans voiture.
On aura sûrement l’occasion de parler des problèmes de voiture dans d’autres chapitres… Mais les locaux et expats m’avaient vraiment conseillée de faire attention aux arnaques, qui étaient plutôt fréquentes. De ce fait, pour les trois premières semaines – et compte tenu du fait que je commençais le travail aussitôt en arrivant – j’ai loué une voiture via le service de Booking : Rentalcars. Un service qui permettait à nouveau de comparer les offres, mais contrairement à des pays comme l’Islande ou le Monténégro, où j’avais déjà utilisé ce service, là, ça m’a coûté une blinde. Donc c’était vraiment la solution provisoire, à récupérer à l’aéroport, le temps de m’installer et d’acheter une petite voiture d’occasion – parce que si on remet sur six mois la location, acheter valait vraiment plus le coup ! -.
N’hésitez pas si vous avez des questions ou envie de papoter à ce sujet, ce sera avec plaisir ! Partagez autour de vous pour faire voyager un maximum de personnes, et rendez-vous très vite pour le chapitre 2.